Saint-Céré : une conférence sur Canrobert

et sa statue

(La Dépêche du 11/12/2023)



 Dans le cadre des cycles de conférences annuelles, l’association des Amis du pays de Saint-Céré organise la dernière de la saison 2023, samedi 16 décembre à 17 h 30 au cinéma de la maison des associations de Saint-Céré. Le thème développé sera : "Canrobert, un personnage contesté et l’inauguration de sa statue".

 

Né à Saint-Céré en 1809, Canrobert s’est engagé très tôt dans la carrière militaire et a participé à la conquête de l’Algérie, comme officier subalterne d’abord, puis comme officier supérieur. Repéré par le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, il a activement participé à la tête de ses troupes à la chute de la IIe

 

En 1854, Canrobert débarque le premier sur le sol de Crimée où il combat les Russes. Blessé à la bataille de l’Alma, il prend le commandement en chef de l’armée après la mort du Maréchal Saint-Arnaud, et commence le siège de Sébastopol qui dura onze mois. Mais, avant que la ville ne fût prise d’assaut, ses soldats eurent à supporter le terrible hiver de 1854-1855. De l’aveu de tous les généraux, sans lui, une grande partie de l’armée serait morte de froid et de misère. À son retour, le 31 décembre 1855, Canrobert, à qui l’Empereur avait donné l’ordre de défiler à la tête de son ancienne division, fut acclamé par toutes les troupes et la population parisienne enthousiasmée. Il est fait grand-croix de la Légion d’Honneur, et fut nommé Maréchal de France. Sous la République, Canrobert a fait plusieurs fois partie du Sénat. Il est mort dans sa 86° année, honoré et estimé de tous. Des funérailles somptueuses lui furent faites aux Invalides.

 

Au programme de cette rétrospective seront abordés les épisodes de la vie bien remplie du personnage Canrobert, suivie de la narration – avec une importante iconographie – de l’inauguration grandiose de sa statue à Saint-Céré, le 3 octobre 1897.

 


Une exposition sur les grandes heures

du Pays de Saint-Céré

(La Dépêche du 29/09/23)

 


Du 5 au 22 octobre de 14 h 30 à 19 heures, l’association "Les Amis du Pays de Saint-Céré" présente une exposition à la Maison des Consuls à Saint-Céré intitulée : "Grandes heures du pays de Saint-Céré"

 

Les visiteurs découvriront ces manifestations qui ont drainé vers Saint-Céré des foules immenses et sont encore dans les souvenirs des plus anciens : inauguration de la statue de Canrobert en 1897, visite du président Poincaré en 1913, inauguration de la statue de Bourseul en 1924, et bien d’autres…

 

Exemple : l’histoire de la statue du Maréchal Canrobert :"Sur la place de la République s’élève la majestueuse statue d’un enfant de Saint-Céré, François-Certain-Canrobert, le dernier Maréchal de France, mort à Paris le 28 janvier 1895. Canrobert est né en 1809 dans la cité viscontine.

 

Il intègre Saint-Cyr en 1825. Il fut envoyé en Algérie en 1833, et ne tarda pas, par sa bravoure, à devenir l’un des plus brillants officiers de notre armée. Sa statue, pour sa ville natale de Saint-Céré, a rencontré une grande faveur dans les milieux artistiques. Elle fut érigée grâce à une subvention nationale commencée en 1895. Elle a été exécutée par le célèbre statuaire Alfred Lenoir."

 

Entrée gratuite

 

Saint-Céré : Tout sur les Rencontres archéologiques  (La Dépêche du 6 septembre 2023).


Depuis 1992, fin septembre, les associations Amis du Pays de Saint-Céré, Dorami, et Racines, organisent les Rencontres archéologiques de Saint-Céré. La 22èédition de cette manifestation se déroulera le samedi 23 et le dimanche 24 septembre. Les Rencontres se tiennent sur deux journées dont la première est consacrée à un ensemble de conférences qui sont présentées à l’Auditorium de Saint-Céré. Les conférenciers invités sont amenés à exposer leurs travaux sur des sujets d’archéologie générale ou sur les fouilles réalisées récemment dans le département du Lot ou la région Occitanie. Les sujets traités doivent intéresser le grand public ainsi que les nombreux archéologues amateurs de la région. La journée du dimanche est entièrement dévolue à des visites de sites archéologiques proches. Alternativement, ces visites sont organisées dans le nord et dans le sud du département du Lot.

 

L’édition 2023 de ces Rencontres a été programmée avec un souci de continuité, par un comité composé d’archéologues amateurs et professionnels. Ainsi, le samedi, les 10 intervenants invités nous amèneront, entre autres, d’une gabarre engloutie dans la Dordogne, au musée d’Aquitaine à Bordeaux et pénétrer dans le tombeau de Montaigne ; l’archéologie régionale ne sera pas oubliée, avec la présentation de l’activité de la Cellule départementale d’archéologie et les fouilles réalisées dans le département du Lot ainsi que d’une conférence sur les récentes fouilles aux tours de Saint-Laurent. Cette année, c’est le sud du département – plus particulièrement les musées et la tour médiévale de Luzech ainsi que la plage aux ptérosaures de Crayssac – qui fera l’objet des visites du dimanche. Ces visites, qui se dérouleront durant la journée complète, seront agrémentées d’un repas servi à la salle des fêtes de Luzech. Les conférences du samedi sont gratuites, alors que les visites et le repas du dimanche sont sur réservation avec participation financière (32 €). La date limite des inscriptions est fixée au 10 septembre 2023. Dès à présent, il est prudent de réserver à la fois pour le samedi et pour le dimanche.

 


Rencontres archéologiques de Saint-Céré : le programme se dessine (La Dépêche du 23 juillet).


  • Les fouilles archéologiques des remparts de Saint-Laurent-les-Tours.

 

Depuis 1992, fin septembre, les associations Amis du pays de Saint-Céré, Dorami et Racines, organisent les Rencontres archéologiques de Saint-Céré. La 32e édition de cette manifestation se déroulera le samedi 23 et le dimanche 24 septembre. Ce mardi 18 juillet, on a appris un peu plus sur cette programmation 2023.

 

Conférences le samedi, visites le dimanche

 

Les Rencontres se tiendront sur deux journées dont la première est consacrée à un ensemble de conférences qui seront présentées à l’auditorium de Saint-Céré. Les conférenciers invités sont amenés à exposer leurs travaux sur des sujets d’archéologie générale ou sur les fouilles réalisées récemment dans le département du Lot ou la région Occitanie. Les sujets traités doivent intéresser le grand public ainsi que les nombreux archéologues amateurs de la région. La journée du dimanche est entièrement dévolue à des visites de sites archéologiques proches. Alternativement, ces visites sont organisées dans le nord et dans le sud du département du Lot.

 

D'une gabarre engloutie aux fouilles de Saint-Laurent

 

L’édition 2023 de ces Rencontres a été programmée avec un souci de continuité, par un comité composé d’archéologues amateurs et professionnels. Ainsi, le samedi, les dix intervenants invités amèneront le public, entre autres, d’une gabarre engloutie dans la Dordogne au musée d’Aquitaine à Bordeaux et l’inviteront dans le tombeau de Montaigne. L’archéologie régionale ne sera pas oubliée, avec la présentation de l’activité de la cellule départementale d’archéologie et les fouilles réalisées dans le département du Lot ainsi que d’une conférence sur les récentes fouilles aux tours de Saint-Laurent.

 

Luzech et Crayssac au menu des visites

 

Cette année, c’est le sud du département – plus particulièrement les musées et la tour médiévale de Luzech ainsi que la plage aux ptérosaures de Crayssac – qui fera l’objet des visites du dimanche. Ces visites, qui se dérouleront durant la journée complète, seront agrémentées d’un repas servi à la salle des fêtes de Luzech. Les conférences du samedi sont gratuites, alors que les visites et le repas du dimanche sont sur réservation avec participation financière (32 €). La date limite des inscriptions est fixée au 10 septembre.

 

Détails de ces rencontres : www.saint-cere.org. Renseignements et inscriptions : contact@saint-cere.org.

 


Saint-Céré. La belle histoire de la restauration des Récollets. (La Dépêche du 27 mai 2023).

La mairie de Saint-Céré et l’association Les amis du Pays de Saint-Céré ont porté pendant quinze années un chantier de restauration portant sur le bâti, les toitures et l’intérieur de l’église des Récollets.

C’est un chantier de longue haleine qu’ont porté la mairie de Saint-Céré et l’association Les amis du Pays de Saint-Céré pendant une quinzaine d’années : restaurer le bâti, les toitures et l’intérieur de l’église des Récollets avec ses décors peints, son riche mobilier.

Mise hors d'eau il y a dix ans

Les autorités culturelles, conscientes du grand intérêt architectural et historique de l’édifice, avaient d’abord demandé une mise hors d’eau de l’ensemble du bâtiment, préalable à toute restauration. Ce fut fait par la municipalité de Saint-Céré qui a financé ces travaux il y a une dizaine d’années.

Le dimanche 7 mai, afin de présenter l’édifice restauré, véritable bijou, à la population et de remercier tous les intervenants qui ont joué un rôle dans ce projet, la municipalité organisait l’inauguration officielle. 250 personnes ont eu l’opportunité de profiter du programme très riche de l’après-midi. Les représentants des institutions ayant soutenu la restauration ont exprimé leur satisfaction. Un concert du Trio Lola Calvet et de la chorale Accroche-Chœur, a été un moment très intense où l’émotion a gagné l’assemblée.

L’édifice a une longue histoire. L’église catholique des Récollets, a été érigée par les pères Récollets d’un ordre franciscain réformé, au XVIIe siècle, pour lutter contre le protestantisme. D’abord chapelle du couvent des Récollets bâti entre 1639 et 1662, l’église a été construite de 1658 à 1662. Rachetée en 1804 pour être la chapelle des Pénitents Bleus à partir de 1806, elle devient église paroissiale en 1857. Son imposant clocher est construit quelques années plus tard.

La façade de style classique comprend un portail encadré de colonnes ioniques portant un entablement et un fronton curviligne surmonté d’un fronton triangulaire. Dans les deux niches latérales ont été placées des statues de Saint-Paul et de Sainte-Anne, surmontées de bas-reliefs représentant un franciscain triomphant portant un étendard. La nef est couverte d’un plafond à caissons en bois polychrome, œuvre d’un moine du couvent.

Classée aux Monuments historiques il y a un demi-siècle

Le maître-autel est orné d’un retable du XVIIe siècle d’une grande richesse iconographique, certainement réalisé par un atelier de renom. Elle bénéficie d’un classement aux Monuments historiques depuis 1973.

Dans un article intitulé « L’église des Récollets à Saint-Céré : un bijou à redécouvrir », Marie-Madeleine Rey, responsable du service art sacré du diocèse de Cahors en décrit les symboliques religieuses : « L’exceptionnel devant d’autel en bois doré richement sculpté qui développe la spiritualité des pères Récollets. L’emblème franciscain atteste de la spiritualité franciscaine des pères Récollets.

Quand il pénètre dans l’église, le visiteur est époustouflé : son regard est attiré irrésistiblement par le grand retable du XVII° siècle, en bois sculpté et doré, dominé par la statue de la Vierge Marie, très gracieuse, abaissant son regard bienveillant sur le fidèle et l’accueillant de ses bras ouverts. La porte du tabernacle est sculptée d’une crucifixion.

De part et d’autre, dans deux niches, la Vierge à gauche, mains croisées sur le cœur écoute l’ange à droite, accourant vers elle en tunique et lui portant le message divin.

L’extraordinaire plafond à petits caissons peints est une merveille ! Tous les décors sont différents déclinés sur le même thème : entrelacement de deux cornes d’abondance aux couleurs chatoyantes. Il y en a des centaines ! Au centre, la colombe du Saint-Esprit entourée de huit médaillons : le Christ, la Vierge et six apôtres.

Statues, trompe-l’œil, frises, colonnes, autels, chaire, banc d’œuvre, décors peints rappellent l’origine franciscaine de l’édifice et complètent à profusion le riche décor de cette église qui mérite une visite attentive et passionnante ! »



LA DÉPÊCHE DU MIDI   vendredi 21 octobre 2022

Saint-Céré. "Les transports d’un autre temps" embarquent le public.

Jusqu’au 23 octobre, à la maison des Consuls, c’est une exposition de haute tenue qui est proposée au public, tous les jours de 15 heures à 19 heures. Ce samedi 15 octobre, 400 visiteurs l’avaient honorée de leur présence. Certes des Saint-Céréens, mais également des visiteurs venus de toute part, passionnés par le thème "Les transports d’un autre temps". Cette exposition-photo a été préparée par l’association des Amis du pays des Saint-Céré.

Depuis 2002, c’est la quatorzième consacrée aux divers sujets relatifs à Saint-Céré et à ses villages proches. Elle rentre dans la lignée des expositions précédentes présentées par l’Association des Amis du Pays de Saint-Céré, qui s’est donné comme objectif l’approfondissement et la valorisation de l’histoire du pays de Saint-Céré et de son patrimoine. Ce sont des images du passé qui ont pour seule ambition de faire revivre des situations, des personnages, des évènements qui ont marqué la petite histoire de la cité. Ces photos sont regroupées dans trois catégories, selon le type d’énergie utilisé : animale, vapeur, moteurs à explosion.

Ainsi du bac de Bretenoux à l’histoire du fameux tramway Bretenoux-Saint-Céré, ainsi que l’aventure de la montée en puissance d du moteur thermique, ce ne sont pas moins de près de 200 témoignages photos qui sont présentés au public.

Michel et Josette, couple de Saint-Céréens, précise : "Cette fameuse épopée du tramway a jalonné la vie familiale pendant de nombreuses années par des histoires, des anecdotes. Ici, maintenant devant ces témoignages photographiques je comprends mieux la passion et l’enthousiasme de ces récits qui ont marqué les aînés de la famille. Un beau témoignage historique" Entrée gratuite.

Correspondant


LA DEPECHE DU MIDI   lundi 3 octobre 2022

 

Saint-Céré. Rencontres Archéologiques : un travail de longue haleine

Les 31es rencontres archéologiques de Saint-Céré ont rencontré un grand succès. Jean-Marc Tabarly coordonnateur auprès des associations organisatrices, qui officiait pour la première fois, a bien voulu répondre à nos questions.

Comment êtes-vous arrivé sur ces rencontres archéologiques de Saint-Céré ?

En préalable, je tiens à souligner le remarquable travail réalisé pendant trente années par Henri Fontanille à l’origine et instigateur de cette manifestation dès 1992. À souligner également le travail de Jacques Pons, membre du comité, qui s’est investi largement dans ces rencontres. Ces 31es Rencontres Archéologiques de Saint-Céré ont été mon coup d’envoi personnel. Après quelques années de sollicitation j’ai accepté de succéder à Henri Fontanille qui a occupé cette fonction pendant 30 années consécutives. Il est vrai que j’ai organisé quelques évènements de grande ampleur dans le passé et que je me sentais à même de prendre en charge l’organisation de cette édition.

Rappelez-nous comment cela fonctionne ?

Cette manifestation est organisée traditionnellement et annuellement pendant le dernier week-end de septembre, en collaboration avec les associations : "Les Amis du Pays de Saint-Céré", "Racines", "Dorami" et la municipalité de Saint-Céré. La première journée est consacrée à la présentation de conférences invitées et de communications, devant un auditoire mêlant spécialistes et grand public. La seconde journée réunit les participants pour la visite de deux ou trois sites archéologiques Lotois. Les conférences donnent lieu à l’édition d’Annales publiée dans l’année. L’assemblée participante est constituée pour trois quarts d’un public néophyte et pour un quart d’archéologues amateurs et professionnels.

Comment sont arrêtés la programmation, la liste des conférenciers intervenants et les sites visités ?

C’est le comité des Rencontres archéologiques de Saint-Céré qui arrête la programmation. Ce comité est constitué des représentants des trois associations précitées et d’archéologues professionnels et amateurs. Par exemple, il se réunira le 6 novembre pour travailler sur les 32es rencontres.

 

    


La Dépêche du Midi jeudi 30 septembre 2022
La Dépêche du Midi jeudi 30 septembre 2022

Saint-Céré. Les rencontres archéologiques pour décrypter l’histoire

·         L’Archéosite des Fieux sera un des sites visités lors de ces rencontres archéologiques.

    

Colloques et conférencesSaint-Céré

Publié le 18/09/2022 à 05:10 La Dépêche du Midi

Organisées annuellement depuis 1992, pendant le dernier week-end de septembre, en collaboration avec les associations "Racines" et "Dorami" , les rencontres archéologiques de Saint-Céré qui se dérouleront les samedi 23 et dimanche 24 septembre, représentent toujours un temps fort de la saison. Elles sont organisées avec le soutien du conseil départemental du Lot, du conseil régional d’Occitanie, de la Drac de Midi-Pyrénées et de la municipalité de Saint-Céré.

Pour ces 31es rencontres, c’est un programme alléchant qui est mis en place par les organisateurs. La première journée se déroulera samedi 24 septembre à l’auditorium de Saint-Céré. Elle est consacrée à la présentation de conférences invitées et de communications, devant un auditoire mêlant spécialistes et grand public. 10 heures – 12 heures : "Les premières villes en Europe occidentale" par Jean-Loup Flouest (CNRS-Université de Montpellier) , "Le port antiquer de Narbonne et le commerce" par Corinne Sanchez (CNRS-Université de Montpellier). 14 heures – 18 h 30 : "Du pot à feu néolithique au chaudron gaulois" par Anne Flouest, directrice adjointe du musée de Bibracte. "Antoine de Saint-Exupéry : enquête sur une disparition", par Luc Varell, archéologue sous-marin, "La signification des grottes ornées du Quercy" par Michel Lorblanchet, directeur de recherche honoraire au CNRS. 18 h 30 : clôture de la première journée et apéritif offert par la ville.

La seconde journée, dimanche 25 septembre, réunira les participants pour la visite de sites archéologiques lotois. Programme de la journée : 9 h 30 – 12 heures : visite du fort de Cantal. 12 h 30 : repas gaulois à Vayrac. 14 heures – 17 h 30 : visites, conférences et ateliers du site des Fieux à Miers /Alvignac.

Les conférences donnent lieu à l’édition d’Annales qui sont publiées au cours du premier semestre de l’année suivante. L’accès à l’auditorium et la participation aux visites sont libres et gratuits.

Les rencontres archéologiques annuelles donnent lieu à la publication d’Annales qui contiennent les articles proposés par les conférenciers ainsi que les informations sur l’actualité archéologique du département du Lot.

Renseignements : contact@saint-cere.orgwww.saint-cere.org

 

 


Article de la Dépêche du 3/04/2022

 

"La liberté guidant le peuple" au lycée de Saint-Céré

 

 

La copie du célèbre chef d’œuvre d’Eugène Delacroix "La liberté guidant le peuple" réalisé par Cortes-Gaillard à la fin du XIXe siècle a été installée au lycée Jean-Lurçat de Saint-Céré.

 

"Un bel intérêt collectif de la communauté éducative autour de ce symbole de la République.", c’est ce que précisait Rémi Poumeyrolle, proviseur du lycée Jean-Lurçat de Saint-Céré, à l’issue de l’inauguration du très symbolique tableau de "La Liberté guidant le Peuple" d’Eugène Delacroix, copie de Cortes-Gaillard.

 

Ce tableau a suscité un fort intérêt et un réel enthousiasme dans la communauté éducative, comme en a témoigné la présence nombreuse de personnels et d’élèves.

 

L’action initiale a été impulsée par Henri Fontanille de l’association des "Amis du Pays de Saint-Céré" qui a exhumé, l’œuvre oubliée dans les locaux des ateliers municipaux. Acheté en 1897 au peintre Cortès-Gaillard, le tableau est mis en dépôt à la mairie de Saint-Céré le 20 juillet 1897. À la suite des travaux de rénovation, vers 1998, le tableau a été déposé dans les locaux des Services techniques.

 

Relayée par une belle action municipale, l’œuvre a fait l’objet d’une restauration par l’atelier Malbrel à Capdenac en 2013-2014. Son installation dans le lycée Jean-Lurçat a été programmée en 2015. L’inauguration officielle s’est déroulée en présence de Dominique Bizat et d’Huguette Tiégna, députée du Lot, qui ont tour à tour souligné le symbole républicain et invité les lycéens et lycéennes à prendre leur futur en main, en toute conscience, dans le cadre des valeurs de la République.

 

Une présentation plus artistique de l’œuvre a été faite par deux élèves de spécialité arts plastiques qui a travaillé à plusieurs reprises sur ce sujet. Au dos de l’assemblée venue nombreuse, étaient accrochés des gavroches réalisés par les élèves, reprenant un célèbre personnage du tableau. A la fin de la manifestation, le public a pu feuilleter avec intérêt les "book" que les élèves de terminale de la spécialité arts présenteront au baccalauréat.

 

Pendant la soirée, des élèves de Dispo, en partenariat avec Sciences-Po Toulouse, ont réalisé un film sur cette inauguration dans le cadre de leurs travaux de groupe. Présents aussi, les enseignants et élèves d’histoire/géopolitique qui ont travaillé sur le sujet, ainsi que des élèves de seconde ayant réalisé une présentation audio du tableau, accessible avec un QR-Code.

 

Genèse de l’œuvre

 

Quand Delacroix livre "La Liberté guidant le peuple", il est reconnu comme le chef de file de l’école romantique française. Il rejette l’idéal classique et les canons de l’art académique de son temps. Achevée le 20 septembre 1830, Eugène Delacroix précise : "J’ai entrepris un sujet moderne, une barricade, et si je n’ai pas vaincu pour la patrie, au moins peindrai-je pour elle". L’artiste témoigne ici de la ferveur romantique qui lui fait traduire les événements révolutionnaires dont il est contemporain. Delacroix n’est pas un révolutionnaire convaincu, car de son propre aveu, il a traversé les événements comme "un simple promeneur". Cependant, la violence de la rue et le patriotisme réinventé enflamment son imagination picturale. Alexandre Dumas, précise : "C’est la vue du drapeau flottant sur Notre-Dame, ce qui explique sa présence dans le coin droit supérieur du tableau, qui l’aurait fait basculer. L’enthousiasme prit la place de la peur, et il glorifia ce peuple qui, d’abord, l’avait effrayé."

 

La copie par Cortes-Gaillard pourrait donc avoir été exécutée entre 1891 et 1897. Portant le numéro d’inventaire FNAC Inv. 1109, le tableau est mis en dépôt à la mairie de Saint-Céré le 20 juillet 1897.

 

Le tableau pourra être visité lors des prochaines journées du patrimoine.

 

 

 


Article de la Dépêche du 4/12/21

   Saint-Jean-Lespinasse.

Il y a 71 ans, les Lotois se voulaient citoyens du monde.

 

 

Samedi 4 décembre à 17 heures, L’Association des Amis du Pays de Saint-Céré accueille, dans la salle de quartier de Saint-Jean-Lespinasse, l’historien Michel Auvray, pour une conférence ayant pour titre : "Quand les Lotois se voulaient citoyens du monde".

 

Voici sept décennies, en pleine guerre froide, alors que planait la menace d’un conflit atomique, Saint-Céré, comme 239 communes du département, donnait vie au vœu de Victor Hugo : "Avoir pour patrie le monde et pour nation l’humanité."

 

Après Cahors et Figeac, la ville de Saint-Céré se voulait liée à la communauté mondiale, et ses habitants citoyens du monde.

 

Au mois de juin 1950, une route sans frontières était inaugurée en présence du prix Nobel de la paix 1949, lord John Boyd-Orr. Ce fut un idéal de fraternité universelle et les Lotois étaient alors à la une de la presse.

 

L’historien Michel Auvray a consacré des années à consulter tous les fonds disponibles, d’archives municipales en archives départementales, de la Bibliothèque nationale de France à la préfecture de police de Paris. Après avoir donné bien des conférences, de société savante en lycée, il a récemment publié la première "Histoire des Citoyens du Monde" chez Imago.

 


Article de la Dépêche du 14/10/21

 

   La ville replonge dans son passé avec l’expo photo "Images du pays de Saint-Céré"


Les membres de l’association organisatrice pendant le discours d’accueil et de présentation de cette exposition.
Samedi 9 octobre, à 18 heures, se déroulait à la Maison des consuls le vernissage de la superbe exposition photographique organisée par l’association des Amis du pays de Saint-Céré. L’association y présente près de 400 photos faisant revivre des scènes et des personnages qui ont marqué la vie de Saint-Céré au XXe siècle.
Du patinage sur la Bave
Rugby, cyclisme et tennis sont largement illustrés, mais aussi les jeux de boules, la musique, le théâtre, le football, le sport scolaire ou… le patinage sur la Bave en 1905 ! Il n’y a aucune prétention artistique dans cette présentation car il s’agit essentiellement de photographies d’amateurs qui ne sont qu’une illustration de la petite histoire de la ville. Chacune est légendée d’un commentaire qui situe l’événement ou tente d’identifier les personnages.
L’association des Amis du pays de Saint-Céré, créée en 1984, a pour objectif de faire connaître, valoriser et défendre le patrimoine culturel, architectural et historique du pays de Saint-Céré. Cette manifestation qu’elle organise vient s’ajouter aux précédentes qui à chaque fois obtiennent un gros succès.
Cette exposition offre la possibilité aux plus anciens de se remémorer des situations vécues ou dont ils ont eu connaissance par leurs aînés. Elle permet également aux plus jeunes de porter un regard sur les distractions qui ont jalonné les parcours des générations passées, en un temps où la télévision et Internet n’existaient pas…
L’exposition se poursuit à la Maison des consuls jusqu’au 31 octobre


Rencontres Archéologiques

Article de la Dépêche du midi du 22/08/21

 

Depuis le jeudi 12 août, les inscriptions pour les 30es rencontres archéologiques de Saint-Céré sont ouvertes. Elles sont organisées annuellement depuis 1992, pendant le dernier week-end de septembre, en collaboration avec les associations "Racines" et "Dorami". Cette année, elles se dérouleront les samedi 25 et dimanche 26 septembre.

La première journée se déroule à l’Auditorium de Saint-Céré. Elle est consacrée à la présentation de conférences invitées et de communications, devant un auditoire mêlant spécialistes et grand public. La seconde journée réunit les participants pour la visite de 2 ou 3 sites archéologiques lotois.

Les conférences donnent lieu à l’édition d’Annales qui sont publiées au cours du 1er semestre de l’année suivante.

 

L’accès à l’Auditorium et la participation aux visites sont libres et gratuits. Les "Rencontres Archéologiques de Saint-Céré" sont organisées avec le soutien du Conseil général du Lot, du Conseil régional de Midi-Pyrénées, de la DRAC de Midi-Pyrénées et de la Municipalité de Saint-Céré.


Les Recollets

Article de la Dépêche du Midi du 18/08/21

 

La dernière phase de la restauration de la façade nord et du clocher de l’église des Récollets est en cours. Avec ses plus de 300 adhérents, l’association des Amis du pays de Saint-Céré, créée en 1984 s’est donné pour objectif de faire connaître, valoriser et défendre le patrimoine culturel, architectural et historique de la cité.

Tout naturellement, elle s’est portée signataire de la convention liée aux travaux de restauration de l’église des Récollets. Depuis 15 ans elle se bat pour que cet édifice majeur du patrimoine local, soit restauré dans sa splendeur originelle.

Les autorités culturelles régionales et nationales, conscientes du grand intérêt architectural et historique de l’édifice, avaient demandé qu’une mise hors d’eau de l’ensemble du bâtiment soit préalable à toute restauration. Ce fut fait par la municipalité de Saint-Céré a financé ces travaux il y a une dizaine d’années. Différents architectes ont listé les travaux à réaliser et ont évalué leurs coûts qui s’élèvent à 521 171 euros. Ils s’effectueront en trois tranches.

En 2015 la signature d’une convention entre la mairie de Saint-Céré, la Fondation du Patrimoine et l’Association des Amis du Pays de Saint-Céré concernant le financement de ces travaux a été actée. Les résultats constatés sur les deux premières sont remarquables, notamment ceux de la restauration du grand retable. La Direction Régionale des Affaires Culturelles, la Région Midi-Pyrénées et le Département du Lot participent à hauteur de 60 %.

La Fondation du Patrimoine a accepté d’aider l’association dans sa quête du financement. Le rôle de gestionnaire des fonds collectés lui a été dévolu. Henri Fontanille à l’origine de cette fabuleuse opération précise : "Au travers de la Municipalité de Saint-Céré, l’église des Récollets appartient à tous les Saint-Céréens et tous, soucieux de leur patrimoine, doivent se sentir concernés par son devenir. La souscription ouverte dans le cadre de la fondation du patrimoine a déjà recueilli 32 340 euros. Elle est toujours ouverte. Poursuivons nos efforts".www.fondation-patrimoine.org